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Les cours collectifs, organisés par nos 3 antennes d’enseignement, se déroulent sur les sites suivants :
Ils s’adressent à tous les amateurs de ces musiques, même débutants, à partir de 7 ans jusqu’à 77 et plus…
L’apprentissage d’un instrument de musique s’effectue de façon traditionnelle, à savoir d’oreille. Il n’est pas nécessaire de savoir lire la musique. Certains instruments comme l’accordéon diatonique ou le violon peuvent s’appuyer sur un système de tablatures.
Les cours suivent le rythme trimestriel scolaire avec :
L’accordéon diatonique est un instrument bi-sonore, c’est à dire qu’une touche produit une note différente selon qu’on pousse ou tire le soufflet. Il existe en 2 tonalités principales : La/Ré et Sol/Do. Dans le marais nord vendéen, les accordéons sont majoritairement accordés en La/Ré, leur permettant ainsi de jouer avec les veuzes. Toutefois les 2 tonalités sont enseignées au sein de notre Conservatoire.
On distingue deux façons de jouer : le tiré-poussé qui donne un jeu détaché, voire piqué et le jeu croisé qui permet de lier davantage les notes. Pour chaque jeu d’anches, on parle de voix : basses, aigües, et à 2 ou 3 voix. Par la rythmique, l’accordéon diatonique est certainement, parmi la grande famille des accordéons, celui qui convient le mieux à la musique traditionnelle. Il apporte la cassure mélodique qui convient à l’interprétation que l’on doit garder des airs traditionnels.
La veuze appartient à la famille des cornemuses et elle a la particularité d’être jouée entre la Vilaine et la Sèvre niortaise. Tombée quasiment dans l’oubli au début du XXe siècle, la veuze est de nouveau jouée au début des années 1970. Cet instrument aux caractéristiques proches des cornemuses médiévales est constitué d’une poche en cuir, d’un bourdon sonnant une note continue, d’un porte-vent pour gonfler la poche et d’un chalumeau produisant la mélodie.
Cet instrument dont la réputation festive se retrouve dès le XVIème siècle dans le dîner des Dames Lanternes de Rabelais : « les veuzes, bouzines et cornemuses sonnèrent harmonieusement ». Son atout principal est l’énergie qu’elle dégage par sa puissance sonore et l’entrain naturel que le « veuzou » saura donner aux danses traditionnelles grâce à la virtuosité du doigté.
La vielle à roue, est un instrument à cordes frottées dont l’harmonique des cordes en constante vibration apporte une assise musicale de conséquence. La vibration du chien, grâce au coup de poignet du vielleux, donne la rythmique. Les bourdons et autres cordes sympathiques forment les accords qui accompagnent la mélodie des chanterelles.
La vielle à roue a un véritable passé en Vendée : plus de 20 vielleux ont été répertoriés et il a été retrouvé des vielles plates et des vielles rondes, attestant de la présence de cet instrument dans notre département. Cet instrument a ainsi été utilisé pour animer des bals et noces aux XIXème et XXème siècles.
Le violon que l’on s’accorde à dater des années 1520 (1523 pour la première attestation) est, avant tout et dès sa naissance, l’instrument des « danceries », de la rue et des mendiants.
A partir de la fin du XVIè siècle et plus encore au XVII, il devient également instrument savant et gagne ce statut ambivalent d’instrument de cour et du peuple, des villes et des champs, d’église comme des laïcs.
Le début de sa pratique populaire en Vendée, devrait-on dire Bas-Poitou, est difficile à dater mais on sait que, dans la deuxième moitié du XVIII siècle, les violons jouent ici pour la danse.
S’il colonise l’ensemble du territoire vendéen, sa pratique s’enracine durablement dans le Haut-Bocage où il restera l’instrument des bals et du plaisir jusqu’à la deuxième guerre mondiale.
Depuis les années 1960, de nombreuses rencontres et enregistrements ont été réalisés auprès des derniers détenteurs de cette riche tradition, ce qui permet aujourd’hui de pratiquer ce jeu très cadencé irrémédiablement lié à la danse.
L’atelier de Chant Traditionnel permet de faire découvrir le répertoire vendéen et de s’initier aux chants populaires, en s’appuyant sur les collectages réalisés auprès des anciens de Vendée. Le chant populaire rythmait auparavant la vie dans nos campagnes : lors du travail au champs, lors des événements familiaux…
Il permet encore aujourd’hui d’animer des bals, au cours desquels des chanteurs mènent des danses « à la goule » (Grand’Danses…).